2013, un sub 9 à Frankfurt obtenu tout seul comme un grand sans l’aide d’un coach et une deuxième qualif à Hawaii. Je ne pourrais honorer ma participation à « the race » à cause d’une vilaine chute à vélo un mois avant la course. Dur à avaler et pour rebondir, j’ai besoin de stimulants. Le premier sera l’entrée dans un team, un bon coup de boost. Le deuxième et pas des moindres sera Jo, le coach.

Le deal avec Jo était simple, une qualif et si possible une perf à Hawaii. Difficile de franchir le pas quand on a l’habitude de s’entrainer seul depuis plusieurs années, de faire ses séances au feeling et surtout trop souvent dans sa zone de confort. Très perplexe au début, j’ai très vite réalisé que ce que j’étais en train de faire me ferait forcément progresser dans un de mes deux points faibles. Gros changements concernant mes méthodes d’entrainement, je travaille contrairement à avant, avec un cardio et un capteur de puissance et j’ai la possibilité de partager certaines séances avec un super groupe d’entrainement.

 

Et boum, à Nice les efforts consentis à l’entrainement se font ressentir. Sur un parcours pas du tout taillé pour moi, j’obtiens ma qualif avec un temps supersonique (pour moi) sur le marathon (3h03’). Il est clair que sans l’aide de Jo je n’aurais jamais été capable de sortir une telle marque. Il m’a tout simplement appris à courir un marathon d’IM, avec une régularité déconcertante.

Concernant Kona, je passe un peu à côté de ma course. Au top après la nat (2è AG), encore dans les clous après le vélo, je n’ai pas été en mesure de reproduire ma càp de Nice. Ce petit échec servira pour la suite et Jo saura en tirer des enseignements.

 

franck martin hawaii 2014 càp

 4ème saison de triathlon, 3ème saison avec Jo et 3ème participation à Hawaii ;

c’était l’objectif n°1 de l’année et je réussis pleinement ma course (9h35, 170ème place au scratch, 7ème dans ma catégorie). Jo m’a aidé à construire toute la saison en vue de cette course particulièrement difficile : travail de renforcement musculaire pour prévenir les blessures qui avaient compromis ma saison l’an passé, accompagnement nutritionnel pour m’aider à retrouver mon poids de forme, travail technique pour limiter le coût énergétique de la natation en eau libre, planification fine permettant d’assurer la qualification sans accumuler trop de fatigue, et adaptations permanentes de mon plan d'entraînement pour tenir compte des imprévus d’emploi du temps et des inévitables baisses de motivation ou de forme. L’excellente ambiance, la solidarité et l’émulation qui règnent au sein du groupe permettent de concilier les plaisirs du triathlon avec la performance et je n’imagine plus le triathlon sans Jo et le groupe de triathlètes qu’il coache.

 

christophe lemery hawaii 2014 cap

« C’est beau de réaliser un rêve « 

Je crois que ça a été ma première phrase en revenant de l’eagleman ou j’avais obtenu mon slot pour Hawaii (et gagné ma catégorie), et un ami a relevé cette phrase et m’a dit "tu te rends compte de ce que tu me dis", et oui en effet c’était mon rêve depuis maintenant 2 ans et ce fut chose faite.
Combien de fois dans une vie réalise-t-on un rêve, une poignée de fois seulement donc merci a toi Jonathan d’y avoir amplement contribué.

2 ans auparavant je revenais des championnats du monde de 70.3 a Végas et je pensais être allé au sommet de mon art, je décide de rejoindre trycoaching plus pour rejoindre une bande de potes qui étaient déjà avec JO que pour atteindre un véritable objectif.
Mais je me prends au jeu et j’adhère complètement a la méthode et j’apprends beaucoup, avec une vison plus scientifique et précise de l’effort et de sa gestion.

L’hiver se passe bien et nous voila au départ du LD de Vendome sans prétention et en attaquant la course a pied je me retrouve avec Jo sur le parcours a mon grand étonnement en 3 eme position, je finirais 6 eme, et je comprends en effet qu’il ne m’avait pas menti, et que j’étais peut être entrain de devenir fort.

Juin deauville peut être mon plus beau fait d’arme, après un gros vélo, je passe la ligne sous les cotillons avec une belle troisième place et surtout un podium exceptionnel victor Debil-Caux et sylvain Sudrie avec moi.

 

yann gauduchon deauville

 

La suite une série de 2 IRONMAN ou je passe a coté et loupe la qualif.

C’est la que JO intervient et dessine la saison 2014, si ça passe pas sur Ironman, tu vas aller te qualifier sur half, et c’est la que son génie intervient il me dit, il y a l’eagleman aux états unis, le parcours est pour toi et je vais faire de toi une machine en vélo et normalement peu de groupe d’âge au monde pourront te doubler. 
J’écoute et je me dis ce garçon est fou mais l’idée me plait.

EAGLEMAN tout se passe comme prévu après un vélo parfait en 2H11 (41,7km/H) et un semi en 1H25 me voila premier de ma catégorie, Hawaii en poche avec les honneurs.

 

yann gauduchon Eagleman

 

Eté 2014 je lui donne mais dispo et je lui annonce mariages, baptème, week-end et fête dans tous les sens, il se décompose, et me dit "mais c’est l’emploi du temps ANTI-HAWAI ça », je lui dis il faut faire avec parce que je n’irai qu’une fois a hawaii et j’ai pas envie d’être ridicule là bas.

Hawaii on y est  « le rêve c’est maintenant »  et tout se passe plutôt bien et malgré une prépa un peu aléatoire mais optimisée au maximum par JO.  Je finis 203 ème, 40 ème de ma catégorie en 09H38.

 

Si je devais décrire TryCoaching en quelques mots ce serait sans doute:

- la qualité extrême des plans d’entrainement.
- une étude et analyse impeccable des entrainements de l’athlètes sur garmin connect.
- la recherche et optimisation des points fort de l’athlète et amélioration des lacunes.
- mais là où Jo excelle c’est dans l’analyse psychologique de ses gars et il sait vous remotiver quand vous êtes dans le creux de la vague et vous pousser dans vos retranchements pour vous dépasser quand vous êtes en forme.

2014 10 12 - IronMan Hawai 2

 

Pour cette saison 2014, j’avais dit à JO, je veux gagner mon duathlon régional à Douai (important

pour la confiance), me qualifier pour l’IM d’Hawaii à l’IM Lanzarote, faire sub 9 à l’IM de Francfort et

faire top 50 à Hawaii.

On a tout réussi sauf le plus important. Une chute au km20 à l’IronMan d’hawaii sur un moment

d’inattention m’a contraint à l’abandon. C’est entièrement de ma faute.

Cette année, j’ai eu des conditions d’entrainement bien meilleurs que les années précédentes, j’ai

fait du triathlon une priorité. J’ai énormément appris sur moi et je pense avoir atteint mes limites

physiques et mentales.

Maintenant 3 ans de collaboration, et toujours en progression. C’est un échange quotidien avec JO

sur mes entrainements. L’investissement sur du long terme est un gros avantage, il me connait très

bien et sait exactement comment mon corps va réagir à la charge, l’affutage pour atteindre son pic

de forme. Son expertise m’a fait atteindre un niveau que je pensais inatteignable. On a repoussé les

limites.

L’année 2015 sera pour moi une année de transition avec aucune course label IronMan.